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Baby Driver (2017)
Réalisation: Edgar Wright
Objectif du plan séquence :
Synchroniser l’action avec la musique – "action musicale"
Toute la scène est parfaitement calée sur le morceau “Bellbottoms” de The Jon Spencer Blues Explosion.
Edgar Wright transforme la scène en une chorégraphie de conduite, de gestes et de regards, à la manière d’un clip musical narratif.
👉 On comprend d’entrée que la musique n’est pas un fond sonore : elle structure le récit et guide le personnage.
Présenter Baby, le personnage principal, sans dialogue
En nous mettant à la place de Baby (Ansel Elgort), le chauffeur, la scène exprime sa relation viscérale à la musique et sa maîtrise du volant.
Il reste silencieux, mais son timing, son calme, sa précision nous disent tout de lui.
Installer le ton du film : rythme, style et humour
Ce "plan-séquence musicalisé" résume la signature d’Edgar Wright : précision du montage, humour visuel, culture pop, efficacité narrative.
On sait déjà que Baby Driver ne sera ni un film d’action ordinaire, ni un simple film de braquage.
L’envers du décor :
Il ne s’agit pas d’un vrai plan séquence, mais d’un montage extrêmement fluide, où les coupes sont camouflées par des mouvements de caméra et des raccords sur le rythme musical.
La coordination entre les acteurs, cascadeurs, cadreurs, bruitages et musique a nécessité de nombreuses répétitions.
La synchronisation audio/visuelle est centrale : chaque portière claquée, coup de volant, freinage ou regard est timé au millimètre près avec la musique.
Durée du plan séquence :
presque 3 minutes