Spectre (2015)

Réalisation : Sam Mendes

Objectif du plan séquence :

Plonger immédiatement dans l’action et l’univers Bond

  • Le plan séquence nous entraîne sans coupure apparente à travers une foule dense, dans un hôtel, puis sur les toits, et enfin vers une explosion et une poursuite en hélicoptère.

  • Ce début immerge instantanément le spectateur dans le style Bond : infiltration, tension, glamour, violence, audace.

Affirmer le style de Sam Mendes

  • Après Skyfall, Mendes continue de styliser la franchise : ici, avec un hommage au cinéma classique et une mise en scène virtuose.

  • Le plan séquence évoque les grandes performances techniques du cinéma d’auteur, tout en les intégrant dans un film grand public.

Donner un faux sentiment de continuité – l’illusion de la perfection

  • Le plan séquence montre Bond dans le contrôle total, glissant d’une situation à l’autre sans accroc.

  • Cela renforce son image d’homme imparable, presque surhumain, capable de tout maîtriser.

Allier spectacle et narration sans coupe

  • En liant plusieurs espaces (foule, intérieur, toits, rue, hélicoptère), le plan-séquence évite les ellipses et accroît la tension en temps réel.

  • Le spectateur vit l’action avec Bond, sans échappatoire.

L’envers du décor :

  • Plan séquence truqué : plusieurs prises ont été recollées de façon invisible grâce à des mouvements de caméra bien placés, des fondus et des effets numériques.

  • Tourné à Mexico City, avec plus de 1 500 figurants, pendant le véritable Jour des Morts.

  • Utilisation de grues, steadicams, câbles et drones pour créer un mouvement fluide et complexe.

  • La scène a demandé des semaines de répétitions et une coordination millimétrée entre les départements cascade, caméra et figuration.

Durée du plan séquence :

presque 4 minutes