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Death Sentence (2007)
Réalisation : James Wan
Objectif du plan séquence :
Créer une tension continue et immersive
L’absence de coupe renforce l’effet de “temps réel”.
Le spectateur ressent l’urgence, l’étouffement, l’angoisse avec Nick.
👉 C’est une manière de placer le public à hauteur d’homme, sans échappatoire.
Plonger dans la paranoïa et la peur
La caméra passe derrière des murs, descend dans des ascenseurs, tourne à l’angle de colonnes, sans jamais couper.
Cela recrée une sensation de claustrophobie et de chasse : Nick ne sait jamais d’où viendra le danger.
👉 Le plan séquence renforce l’impression que le monde se referme sur lui.
Affirmer un style visuel efficace et viscéral
James Wan, surtout connu pour ses films d’horreur (Saw, Insidious), montre ici une maîtrise de la mise en scène d’action.
Le plan séquence évoque des influences comme :
Brian De Palma (Blow Out),
David Fincher (Panic Room),
ou Alfonso Cuarón (Children of Men).
👉 Ce plan devient une signature stylistique inattendue dans un film de vengeance urbaine.
L’envers du décor :
Caméra montée sur une grue, une Steadicam et des rails dissimulés dans le décor.
De nombreux passages dans des ascenseurs ou derrière des piliers permettent des "coutures invisibles" (faux plans-séquences).
Coordination complexe entre :
Figurants (les membres du gang),
effets pratiques (portes qui s’ouvrent, coups de feu),
et synchronisation sonore.
👉 La fluidité donne l’illusion d’un plan unique, même si des transitions habiles masquent quelques raccords.
Durée du plan séquence :
près de 2 minutes.