les aventures de tintin: le secret de la licorne (2011)

Réalisation : Steven Spielberg

Objectif du plan-séquence :

Narratifs

  • Mettre en tension : ce moment est une course contre la montre.

  • Introduire simultanément trois fils narratifs (Tintin, Haddock, Milou) → tous convergent vers un enjeu unique (le parchemin).

  • Créer un effet de crescendo jusqu’à la crue qui emporte la ville.

Visuels et rythmiques

  • Spielberg s’appuie sur le mouvement non-stop de la caméra pour maintenir le rythme et la clarté de l’action.

  • Le plan est construit comme une bande dessinée fluide, fidèle à Hergé, avec des enchaînements visuels qui remplacent le montage classique.

Ludiques et spectaculaires

  • Spielberg utilise l’animation comme un jeu : liberté totale dans l’espace, avec des mouvements impossibles en live-action (ex. : caméra qui plonge dans un tuyau, ressort par une fenêtre).

  • C’est un clin d’œil à son propre plaisir de mise en scène sans contrainte physique.

RÉFÉRENCES ET INFLUENCES

  • 🎮 Jeu vidéo / plateforme : le mouvement de la caméra rappelle la vue à la troisième personne.

  • 🎬 Influence du cinéma muet (ex. Buster Keaton) : action visuelle, comique et inventive.

  • 🎥 Hommage à Orson Welles (La Soif du mal) et Children of Men pour la complexité des plans-séquences.

  • ✏️ Fidélité à la bande dessinée d’Hergé : transitions visuelles nettes, gags visuels, déformation du décor pour faire avancer l’action.

CE QUI EN FAIT UN MOMENT D’ANTHOLOGIE

  • Maîtrise absolue du langage visuel : chaque mouvement de caméra est motivé par l’action ou le personnage.

  • Technologie au service de la narration : la 3D n’est pas gadget, elle sert à créer une tension fluide.

  • Spielberg prouve qu’il sait réinventer le plan-séquence à l’ère numérique, tout en gardant une clarté et une efficacité visuelle exemplaire.

Durée du plan-séquence :

près de 2 minutes. Il faut attendre environ 2 minutes pour que cela devienne un plan-séquence.