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Carry-On (2024)
Réalisation : Jaume Collet-Serra
Objectif du plan séquence :
Immersion totale :
La caméra ne coupe pas — elle reste collée au personnage (interprété par Taron Egerton) pendant toute la scène, ce qui nous fait vivre en temps réel la montée en tension et l’urgence de la situation.Montrer la perte de contrôle :
L’absence de coupe accentue la progression vers le chaos, soulignant le manque d’échappatoire du protagoniste, pris dans un engrenage qui le dépasse.Créer du réalisme :
Ce plan-séquence renforce l’authenticité : il n’y a pas d’élision temporelle, tout se passe sous nos yeux — chaque impact, chaque décision, chaque émotion.Démonstration technique :
C’est aussi une signature visuelle : à la manière de Children of Men ou Extraction, le réalisateur utilise la contrainte du plan unique pour impressionner le spectateur et créer une tension palpable.
L'envers du décor :
Caméra embarquée et montées sur grue ou bras robotique pour naviguer dans et autour du véhicule.
Voiture modifiée pour permettre à la caméra d’entrer/sortir du véhicule sans coupure.
Reprises multiples : la scène a probablement nécessité de nombreuses prises pour coordonner parfaitement conduite, dialogues, effets visuels, et cascade.
Travail sonore intense : pas de coupe = pas de répit, donc la bande-son évolue en direct avec la scène.
Pourquoi cette scène est importante ?
Elle arrive à un moment pivot dans l’histoire : le personnage principal, un agent de la TSA, est pris au piège par des forces qu’il ne contrôle plus. Ce plan-séquence traduit visuellement cette descente aux enfers en direct, sans échappatoire pour lui — ni pour le spectateur.
Durée du plan séquence :
1 minute environ.