Réalisation : Matthew Vaughn

Objectif du plan séquence :

• Montrer la réhabilitation de Harry :
  Ce combat est une preuve narrative et physique que Harry est redevenu pleinement opérationnel. Après ses pertes de mémoire et d’équilibre, il retrouve ici toute son efficacité de gentleman-agent.

• Mettre en valeur l’identité visuelle des Kingsman :
  Comme les autres scènes d’action, celle-ci joue sur une esthétique élégante mais décalée, mélange de violence chorégraphiée et d’humour visuel.

• Utiliser l’espace à la manière d’un théâtre d’action :
  Le restaurant devient un décor de jeu, chaque élément (tables, murs, objets) sert à l’action. Cela rappelle les chorégraphies hongkongaises façon Jackie Chan, mais stylisées à l’occidentale.

• Créer une tension physique et spectaculaire :
  Contrairement à certaines scènes très "gadget", celle-ci est plus brute, centrée sur le combat rapproché, les prises, les impacts.

L’envers du décor :

• Chorégraphie millimétrée :
  Colin Firth a travaillé intensément avec les coordinateurs de combat pour rendre crédible son personnage dans des mouvements rapides et précis, malgré son âge.

• Caméra numérique et effets intégrés :
  Comme dans le reste du film, la caméra effectue des mouvements "impossibles" parfois simulés numériquement, pour donner l’impression d’un plan fluide et dansant.

• Décor contrôlé :
  Le restaurant est un décor de studio, pensé pour permettre des cascades réalistes et des prises de vue dynamiques (mur cassable, tables mobiles, etc.).

• Triche numérique :
  Bien que fluide, la scène est constituée de plusieurs plans montés intelligemment, les raccords étant cachés par des mouvements rapides ou des objets qui traversent le cadre.

Durée du plan séquence :

plus de 2 minutes.